La capitale perd ses habitants et depuis 2014, la population parisienne continue régulièrement de diminuer. Ainsi, selon les données publiées, entre 2014 et 2020, une moyenne annuelle de 12 400 habitants a quitté Paris. Un constat d’autant plus alarmant que cette migration s’accélère… Finalement, comment cela s’explique-t-il ?
Une des raisons principales en est le logement. Parce qu’en Île-de-France, Paris apparaît comme le seul département à perdre des habitants. C’est principalement le constat de l’étude de l’Insee* publiée le 29 décembre 2022. Donc, celui-ci se base sur l’évolution de la démographie entre 2014 et 2020. Par exemple, depuis 2009, la Ville Lumière a perdu 95 000 habitants alors qu’entre 2008 et 2013, en moyenne 3 700 nouvelles personnes emménageaient à Paris. Finalement, c’est le résultat alarmant du secteur de l’immobilier parisien… La capitale se dépeuple, beaucoup de Parisiens déménagent.
L’étude démontre que la fuite de la capitale s’accélère, surtout, sur les 2 dernières années, 2019 et 2020, période pendant laquelle le nombre atteint 19 517… voir tableau ci-dessous. Résultat, la capitale se dépeuple peu à peu et n’a plus la cote. Tandis que les prix en petite et grande couronne semblent attirer de plus en plus de transfuges parisiens.
PARIS IMMOBILIER ÉVOLUTION DE LA POPULATION
– RECENSEMENT –
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Arr.
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population au 01/01/2023*
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variation sur 6 ans
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|---|---|---|
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1 er
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16 030
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-4,1%
|
|
2 e
|
21 130
|
-0,6%
|
|
3 e
|
33 403
|
-4,8%
|
|
4 e
|
29 064
|
+8,5%
|
|
5 e
|
57 380
|
-4,4%
|
|
6 e
|
39 625
|
-8,1%
|
|
7 e
|
48 520
|
-12,6%
|
|
8 e
|
35 631
|
-6,9%
|
|
9 e
|
60 168
|
+1,3%
|
|
10 e
|
83 459
|
-9,5%
|
|
11 e
|
144 292
|
-4,8%
|
|
12 e
|
140 311
|
-2,5%
|
|
13 e
|
177 833
|
-2,5%
|
|
14 e
|
133 967
|
-5,1%
|
|
15 e
|
229 472
|
-2,5%
|
|
16 e
|
162 820
|
-1,8%
|
|
17 e
|
166 336
|
-2,3%
|
|
18 e
|
191 135
|
-4,0%
|
|
19 e
|
183 211
|
-2,1%
|
|
20 e
|
192 120
|
-1,7%
|
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TOTAL PARIS
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2 145 906
|
-3,4%
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*Population légale 2020
© Anne-Marie HALBARDIER – Source : INSEE
La capitale se dépeuple : les raisons qui motivent probablement le déménagement des Parisiens
Pour l’Insee : « À Paris, la population continue de baisser, et ce depuis 9 ans. » Pour elle, plusieurs raisons à cette désaffection :
- Coût élevé du logement,
- Hausse de la taxe foncière,
- Augmentation du prix et problèmes trop récurrents dans les transports en commun
- Offre réduite d’appartements familiaux,
- Sentiment d’insécurité,
- Problématique de la propreté à Paris
- Recherche d’un meilleur cadre de vie depuis le Covid.
Ainsi, pour vous loger dans le privé, vous devez débourser en moyenne 28,6€/m2 pour la location d’un appartement, quelle que soit sa superficie. Par exemple, selon les arrondissements, à l’achat, les biens immobiliers se négocient autour d’un prix moyen de 10 000€/m2.
Finalement, le marché de l’immobilier évolue régulièrement dans la capitale comme en petite et grande couronne. En raison, des projets du Grand Paris et du Grand Paris Express avec les futures stations, l’ensemble transforme la mobilité des Franciliens. En immobilier, c’est le bon moment pour acheter !
L’arrondissement de Paris qui se dépeuple le plus
Le VIIe arrondissement. Tout d’abord, avec les résultats et les données recueillies, c’est l’arrondissement qui a perdu le plus d’habitants. Cela représente ainsi, une baisse de -12,6%, soit 7 000 sur les 48 520 résidents..
Pour Rachida Dadi (LR), maire de l’arrondissement, les principales raisons sont :
- Difficultés de circulation,
- Travaux anarchiques, qui, notamment, ralentissent les bus…
« La Ville Lumière est toujours plus sale, plus insécure. Surtout, tout cela contribue à l’exode qui touche tous les arrondissements. »
Pour d’autres, comme les XVIIIe, XIVe, XIIe, XIIIe et XVe, les baisses sont plus ou moins importantes, en voici les chiffres :
- XVIIIe : l’un des plus peuplés a perdu -4%, contre -3,4% à l’échelle du département, soit 8 000 habitants.
- XIVe : dans le Sud de Paris, une baisse de -5,1% par rapport à 2015.
- XVIIIe, XIVe, XIIe, XIIe et XVe : une chute moindre de -2,5%.
Enfin, aux dires de la maire du VIIe arrondissement : « Pour faire face à ce phénomène, depuis des années, je demande à la maire de Paris de réaliser du logement intermédiaire pour permettre aux familles de rester […] Enfin, je crains que la hausse de la taxe foncière décidée par la Ville accélère également le départ de ceux qui sont propriétaires de leurs biens. »
La politique de la Ville mise en place par Anne Hidalgo afin de piétonniser le cœur de la capitale ne fait pas que des heureux.
Immobilier à Paris, finalement, un arrondissement a la cote
C’est le IVe arrondissement. Ainsi, avec une hausse d’habitants de +8,5%, le IVe est l’un des 2 arrondissements de la capitale qui enregistre la plus forte augmentation. L’autre, le IXe n’affiche que +1,3% d’accroissement de sa population.
Selon le maire de Paris-Centre** : « Depuis 2001, nous menons une politique forte qui vise à créer des lieux de vie pour toutes les classes sociales, à l’image du projet Morland. […] Surtout, nous préemptons, achetons des bâtiments administratifs ainsi que des bureaux pour les transformer en logements sociaux et intermédiaires. L’objectif premier est que les familles restent. Cependant, noud avons encore de la marge car les I er et II e arrondissements sont dépourvus de logements. »
De plus, avec un prix moyen de 14 000€/m2, pour un appartement, le IVe arrondissement de la Ville Lumière « a toujours été très demandé par les Parisiens, les provinciaux et la clientèle étrangère, même après la crise sanitaire. De même, les acquéreurs sont de retour, même les Américains. » explique Florian Fillon***. Par exemple, « On observe également des ventes de locaux vieux et inhabités depuis des dizaines d’années à des prix intéressants, avant d’être rénovés. Finalement, tout cela participe à la création de logements et donc à l’arrivée de nouveaux habitants. »
Mais, pour une meilleure qualité de vie, un espace vert à proximité d’un logement est un des atouts très recherchés chez les nouveaux acquéreurs. Surtout, l’immobilier de prestige se porte plutôt bien.
Pour conclure…
Par conséquent, l’étude de l’Insee révèle que Paris devrait passer sous les 2 millions d’habitants entre 2050 et 2059 si aucune évolution concernant le logement n’émerge d’ici là. Peut-être une solution, le marché du neuf à Paris.
En d’autres termes, même si la capitale se dépeuple, la pierre demeure un refuge rassurant pour les investisseurs en période de crise. Alors, surtout n’hésitez pas et faites appel à un expert en immobilier. Par conséquent, le Cabinet d’Expertises Immobilières de Paris, CEI PARIS sera à vos côtés… Contactez-nous !
* Insee : Institut national de la statistique et de études économiques
** Maire de Paris Centre : Ariel Weil (PS)
*** Florian Fillon : Manageur de l’agence immobilière Sainte-Catherine (IVe)
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