GRAND PARIS EXPRESS
Immobilier et futures stations

Grand Paris Express - Prix immobilier autour des futures stations

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Le prix de l’immobilier autour des futures stations du Grand Paris Express continue de grimper malgré l’inflation actuelle. Cependant, le secteur enregistre une baisse du nombre des acquéreurs. L’une des raisons s’explique par la difficulté à obtenir un prêt bancaire. En effet, depuis le 1er janvier 2022, 45% des dossiers déposés ont été refusés.

Les travaux du Grand Paris Express en Île-de-France progressent et transforment la mobilité des franciliens. Tout d’abord, ce projet colossal, lancé en août 2011, comprend la création de 68 nouvelles gares sur 200 kms de voies. Avec un budget de +40 milliards d’euros la société du Grand Paris fixe la fin des travaux pour 2030. Selon une enquête de Meilleurs Agents, depuis août 2021, les biens situés à proximité des nouvelles futures gares ont connu une forte augmentation de leurs prix (Voir plan ci-dessous).

Entre août 2020 et 2021, cette augmentation a concerné les stations :

  • Stade de France (93) : +12,6%
  • Saint-Denis – Pleyel (93) : +11,1%

Puis, entre le 1er janvier 2021 et 2022, les stations suivantes :

  • Les Ardoines (94) : +10,7%
  • Saint-Quentin-Est (78) : +6,6%
  • Le Bourget (93) : +6,6%

PRIX DE L’IMMOBILIER AUTOUR DES FUTURES STATIONS DU PROJET  GRAND PARIS EXPRESS

Grand Paris Express - Carte des nouvelles stations où les prix de l’immobilier sont en hausse.

Les villes où le prix du mètre carré est en hausse ou en baisse.

© Anne-Marie HALBARDIER – Source : Meilleurs Agents

Le marché de l’immobilier est en constante évolution. Ainsi, les agences immobilières notent des augmentations moins importantes qu’en 2020/2021 mais qui bouleversent quand même la vie des quartiers concernés. Depuis, les prix de l’immobilier s’échelonnent entre 3 379€ et 4 513€/m2 pour les stations telles que Le Bourget, Les Ardoines, Antonypôle et Saint-Quentin-Est.

Finalement, d’ici 2030 et la fin des travaux, certains quartiers gagneront en réputation et se métamorphoseront. En d’autres termes, les investisseurs et les Parisiens sont toujours autant séduits par l’immobilier autour des futures stations du projet du Grand Paris Express :

  • Constructions immobilières,
  • Ligne de métro,
  • Gare TGV,
  • Centres commerciaux.

Grand Paris Express : quelques exemples du prix de l'immobilier autour des nouvelles stations

Pour les professionnels du secteur, Le Bourget (93-Seine-Saint-Denis), le marché reste dynamique (Future interconnexion des Lignes 16 et 17) malgré la hausse des matières premières. Par conséquent, les biens immobiliers neufs à la vente demeurent quand même accessibles. Selon un directeur d’agence de la Courneuve : « Nous avons vendu un T3 de 60m2 sur plan avec terrasse et parking pour la somme de 230 000€, soit 3 833€/m2. Tandis que dans l’ancien, un T3 de 63m2, au pied de la gare, à rénover complétement est parti pour 198 000€, soit 3 143€/m2. »

En outre, dans le secteur de la gare de Saint-Quentin-Est (78-Yvelines), la hausse de +6,6% des prix est plutôt liée à la crise sanitaire, au confinement et au dynamisme économique de la ville qu’à la construction de la nouvelle gare (Ligne 18 attendue pour 2030).

Concernant la gare de Nogent-Le Perreux (94-Val-de-Marne), il n’y a pas d’effet Grand Paris Express. C’est-à-dire, que la hausse de +6,3% est essentiellement due aux connexions déjà existantes avec Paris, le RER E et A.

Après une année 2021 record, les agences immobilières prévoient cependant un net ralentissement des ventes, pour les appartements comme pour les maisons, dans les mois à venir.

Inflation, guerre en Ukraine, remontée des taux d’intérêt et refus bancaires

Les principales causes de la baisse des ventes annoncée par les professionnels du secteur sont : la guerre en Ukraine, l’inflation, la hausse des taux d’intérêt et l’augmentation des dossiers refusés par les banques.

Pour exemple : au Bourget, un appartement T3 de 63m2 au prix de 208 000€, en parfait état, ne trouve plus d’acheteur depuis 2 mois.

Aux dires d’un agent immobilier : « Les taux d’intérêt en augmentation ainsi que le taux d’usure*, empêchent les 30-45 ans d’accéder à la propriété. Par conséquent, pour lui, les prix vont devoir baisser pour s’adapter aux capacités d’emprunt. »

Dans ces conditions, depuis 2 mois, vous êtes de plus en plus nombreux en tant que futur acquéreur à être frileux. Et le nombre de refus de prêt bancaires, vous obligent à vous rétracter dans votre projet d’achat.

Marché tendu : affichez votre bien au prix du marché

Dans les Hauts-de-Seine (92), aux nouvelles stations Saint-Cloud et Antonypôle, les prix stagnent depuis 2021. Donc, pour vous éviter des négociations et une perte de temps, les professionnels vous conseillent de vous aligner sur les prix du marché.

Une agence immobilière d’Antony a vendu pour 490 000€ (au prix du marché) une maison à rénover de 80m2, rue des Rabats, avec 420m2 de jardin.

Selon les professionnels de l’immobilier : « Si l’on veut faire repartir le marché, les propriétaires vendeurs vont devoir baisser leur prix afin de revenir à des montants plus réalistes. »

L’immobilier reste un investissement rassurant, alors si vous avez un projet d’achat immobilier n’hésitez pas et faîtes appel à un expert en immobilier.

Pour toutes demandes d’expertises, vous pouvez nous contacter via notre site internet. CEI PARIS, le Cabinet d’Expertises Immobilières de Paris sera à vos côté tout au long de votre projet.

*Taux d’usure : taux plafond auquel une banque est en droit de prêter, à 2,60% sur moins de 20 ans.

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